Travailler avec les rythmes cosmiques

« La méthode d’agriculture biodynamique se caractérise par quelques aspects spécifiques parmi lesquels on peut citer :

– La conception du domaine agricole ou du jardin comme un organisme vivant, individualisé, autonome et diversifié.

– L’emploi soigné des préparations biodynamiques bouse de corne (500, 500P) et silice de corne (501) qui sont à pulvériser sur le sol et les cultures. L’utilisation des six préparations – achillée (502), matricaire (503), ortie (504), écorce de chêne (505), pissenlit (506) et valériane (507) – qui sont à introduire dans les composts ou à pulvériser par l’intermédiaire des composts de bouse (CBMT) ou de la bouse de corne préparée (500P).

– Des pratiques originales pour réguler préventivement le parasitisme par l’emploi de tisanes, de décoctions et par la méthode d’incinération des ravageurs dont les cendres sont répandues sur les zones à protéger.

– Une recherche sur des semences adaptées au lieu et à l’alimentation animale et humaine.

– Un travail conscient sur le paysage qui favorise les interactions pouvant naître de la plantation de haies, de bosquets, d’arbres isolés, de la création de zones humides ou encore de la présence d’animaux domestiques ou sauvages, notamment d’insectes, d’oiseaux et d’abeilles par exemple.

Le travail inséré dans les grands rythmes cosmiques n’est qu’une partie de cet ensemble.

Il est important aussi, de préciser que l’agriculture biodynamique est avant tout «une agriculture solaire». Le rythme solaire est primordial, il détermine les saisons et les alternances du jour et de la nuit. La lumière et la chaleur du Soleil sont les facteurs principaux qui régissent le climat et l’activité des plantes au travers de la photosynthèse, les rythmes lunaires et planétaires ne s’exprimant que de manière secondaire. »
Extrait de l’introduction à l’Agenda biodynamique 

Une vidéo à propos du livre « Les arbres entre visible et invisible » de Ernst Zürcher

Ernst Zürcher, ingénieur forestier, nous emmène en balade à la découverte des arbres, entre visible et invisible. Ce passionné de nature s’est fait une spécialité d’explorer les mystères de la forêt qu’il nous dévoile dans un reportage fascinant.

« Dans la forêt, il faut mettre en route autre chose que l’intellect » , explique le professeur Zürcher, chercheur à la Haute école spéciale bernoise. Sous la litière forestière, l’humus frais, à l’odeur si particulière, est plein d’organismes vivants. Il aurait même un effet euphorisant sur le fonctionnement de notre cerveau.

Éditions Actes Sud 2016