L’analyse bactériennes et fongiques au cours de la maturation de la préparation 500

par Marina Zanardo, Matteo Giannattasio, Gaurav Sablok, Massimo Pindo, Nicola La Porta, Michele Lorenzetti, Carlo Noro, Piergiorgio Stevanato, Giuseppe Concheri, Andrea Squartini

Publié le 22 mars 2023 dans Environment, Development and Sustainability
Original en Anglais.

« L’analyse du métabarcodage des communautés bactériennes et fongiques lors de la maturation de la préparation 500, utilisée en agriculture biodynamique, suggère un lien rationnel entre la corne et la bouse. »

 

https://doi.org/10.1007/s10668-023-03144-w

 

Résumé
La bouse de corne (préparation 500) est un produit utilisé dans la pratique de l’agriculture biodynamique. Il est obtenu par une fermentation en sous-sol de matières fécales de vaches incubées dans des cornes de vaches pendant plusieurs mois. Le produit est utilisé comme traitement par pulvérisation destiné à augmenter la fertilité du sol. Dans le présent rapport, nous avons analysé les changements successifs dans les communautés bactériennes et fongiques tout au long du processus de maturation du fumier de corne par séquençage à haut débit des marqueurs de gènes ribosomiques 16S (bactériens) et ITS (fongiques). Des changements marqués dans la communauté microbienne ont été observés, impliquant une diminution générale d’un matériau dominé par les Firmicutes vers un produit transitoirement enrichi en Protéobactéries et plus tard en Actiobactéries, principalement au sein de la famille des Nocardioidaceae. Dans l’évolution de la communauté fongique, le taxon le plus abondant dans la matière fécale de départ est un membre de l’ordre des Onygénales, connu pour dégrader spécifiquement la kératine. Son abondance dans l’intestin s’explique par le fait que la kératine, qui est également le composant structurel des poils et des cornes, se trouve dans toutes les couches épithéliales, y compris les muqueuses intestinales. Cette occurrence suggère un lien de nature enzymatique/catabolique entre la bouse et la corne.

L’agriculture conventionnelle et non pas la sécheresse modifie les relations entre le biote et les fonctions du sol

par Klaus Birkhofer, Andreas Fliessbach, María Pilar Gavín‐Centol, Katarina Hedlund, María Ingimarsdóttir, Helene Bracht Jørgensen, Katja Kozjek, Svenja Meyer, Marta Montserrat, Sara Sánchez Moreno, Jordi Moya Laraño, Stefan Scheu, Diego Serrano‐Carnero, Jaak Truu & Dominika Kundel


L’agriculture conv. et non pas la sécheresse modifie les relations entre le biote et les fonctions

Conventional agriculture and not drought alters relationships between soil biota and functions

date de publication : 14 décembre 2021

Les champignons qui nourrissent les plantes

par Marc André Selosse

Article sur « les champignons qui nourrissent les plantes – les associations mycorhiziennes », extrait du livre « Aux origines des plantes ». On lira aussi avec intérêt le livre du même auteur « Jamais seul », postface de Francis Hallé aux Editions Actes Sud (juin 2017): une mine d’informations qui se lit comme un roman.

Les associations mycorhiziennes (mars 2008)

Résultat de 21 ans de l’essai DOC

par l’Institut de Recherche en Agriculture Biologique (IRAB – FIBL)

Ce document présente les résultats à long terme de l’essai mené par l’IRAB pour comparer entre eux 3 systèmes agricoles: l’agriculture biodynamique (D), l’agriculture organo-biologique (O) et l’agriculture conventionnelle (C).
La biodynamique est plus économe en énergie.

Essai DOC-FIBL

2001

Functional microbial diversity responses to biodynamic management in Burgundian vineyard soils

par Jürgen Fritz et al.

Les résultats de cette étude suggèrent que l’usage des préparations biodynamiques ont des effets équilibrants sur la diversité fonctionnelle microbienne dans les sols bourguignons

Résumé en français

Mai 2020

Synthèse des connaissances scientifiques sur l’impact du cuivre sur la biodiversité des sols de vigne (Projet IACuSA)

par B. Karimi, V. Masson, C. Guilland, E. Leroy, S. Pellegrinelli, E. Giboulot, P-A Maron, L. Ranjard

Début 2020, nous avons initié un travail de recherche sur l’Impact et l’Accumulation du Cuivre dans les Sols Agro-viticoles (projet IACuSA).
Vous trouverez sur le lien suivant l’article scientifique, le rapport complet et le résumé de ce travail initié par l’association Soin de la Terre.

Résumé

Rapport complet

Article scientifique

Janvier 2021

Projet Ecovitisol

L’association Soin de la Terre a participé au projet Ecovitisol (2019 – 2022).

Menée par l’INRAE de Dijon en partenariat avec l’INRAE de Colmar, l’association Soin de la Terre, le BIVB, le GEST et Biodynamie Services, Ecovitisol propose une étude comparative entre pratiques en biodynamie, biologie et conventionnel sur la base principale de la microbiologie des sols viticoles. Cette étude sur un large panel de vignobles en Bourgogne et en Alsace met en lumière les effets positifs qu’ont les bonnes pratiques biodynamiques sur la qualité de la microbiologie des sols.

Les résultats ou autres éléments de ce projet seront partagés sur ce site au fur et à mesure de leurs disponibilités :
Les publications scientifiques, après avoir été revues et publiées.
Les informations sur les suites du projet Ecovitisol.

Vous trouverez plus d’informations dans les documents suivants :

Projet Ecovitisol: impact des pratiques viticoles sur la qualité microbiologique des sols

Compte rendu synthétique Ecovitisol – février 2022

2019